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Vernissages de « Petites histoires de résurrection » et de « Silence Canicule »
6 mai à 6:30 pm

Du 6 mai au 28 juin, on expose les coulisses de notre livre, Petites histoires de résurrection, au café-librairie l’Interstice, au 43 rue Mégevand à Besançon ! Vous pourrez y découvrir des illustration originales à l’aquarelle et au crayon de couleur, des tests de dessin et des tests de calligraphie à l’encre de chine réalisés par les main du trio d’artistes Séréna Moglia, Marion Taupin et Yvain Reydy ! On y détaillera aussi notre projet de financement participatif pour l’impression du livre.
Au vernissage, le 6 mai à 18h30 vous pourrez rencontrer Yvain Reydy et Séréna Moglia. Il y aura une lecture de poèmes, dont un extrait du livre à 19h ! C’est l’occasion de découvrir l’univers coloré et sensible, en textes mêlés, que nous avons créé et qui aborde des thèmes tels que l’écologie, le soin, le végétal, le féminisme, l’introspection, la magie des petites choses.
En attendant le lancement de notre financement participatif le 25 avril, vous pouvez vous inscrire grâce au lien suivant pour avoir un aperçu, être informés du début de la collecte et suivre le projet : https://fr.ulule.com/petiteshistoiresderesur…/coming-soon/
Rachel Wehrung utilise des fusains et des crayons noirs pour ses dessins. Elle fabrique parfois ses propres fusains et joue avec les différentes nuances de noir obtenues selon les essences de bois utilisées.
Dans cette série, elle explore le thème des piscines. Elle s’inspire de photographies amateurs des années 1950-1960, collectées dans de vieilles boîtes à biscuits trouvées en vide-greniers, ou au fond de tiroirs restés fermés de très longues années. Elle retire de ces images toute présence humaine, ne conservant que le silence, le temps suspendu et la chaleur moite.
Une atmosphère que l’on retrouve également dans ses grands formats représentant des serres envahies par la végétation, où se déploie le même jeu sur les lignes, la géométrie et les motifs.Membre du collectif Super Señor, au sein duquel elle développe la gravure, la risographie et la photographie, elle présente ici de tout petits formats : des pointes sèches, comme de petites fenêtres presque saturées de végétation.Un monde de chaleur et de lenteur, bâti par l’homme mais dont l’accès lui semble désormais interdit. Un espace où l’humain s’efface, où l’on se perd, où l’on se réfugie — et où l’Absence, silencieuse, nous fait du bien.