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Vernissage Expo Commune d’Elodie Paupe-Morales et Camille Taillard

18 septembre à 6:30 pm

EXPO COMMUNE :
L’exposition « Distorsions » réunit deux artistes aux univers a priori très différents: Élodie Paupe-Morales, un brin provocatrice, et Camille Taillard, plus intimiste. Ce qui les réunit toutefois entre les murs de l’Interstice sont les méandres de chacune. S’opère un dialogue entre d’une part, les frasques sociétales mises à nu, froissées, déformées physiquement, et d’autre part, les dessins et broderies délicats faisant état de discordances intérieures, comme autant de batailles de l’âme. Au fond, toutes deux mènent le même combat, celui de vivre!
ELODIE PAUPE MORALES
Elodie Paupe-Morales est une jeune artiste plasticienne venant de Flagey, village de Courbet ! Après des études aux Beaux Arts de Nancy, des séjours longs en Serbie et à Cuba, elle a décidé de poser ses bagages à Besançon. Sa démarche artistique se focalise autour du monde qu’elle choisit d’entourer, ses contradictions et absurdités plus ou moins charmantes. Les émotions, la politique et la nature humaine sont alors passés au crible de son œil parfois cynique, parfois naïf mais toujours féroce. Ses recherches, quelque soit le lieu (jardin, usine, pays sous régime dictatorial…), quelque soit le matériau (tissu, cyanotype, ciment,…) font acte de sa créativité et de son audace, tout en essayant de rester la plus fine possible. Elle souhaite surtout ouvrir des champs de conscience joyeux ou ironiques, toujours généreux, sans tabous et sans complexes. Le cash à l’état brut pas si brut que ça.

CAMILLE TAILLARD
Camille Taillard est née en 1994 à Besançon et grandit dans la campagne haut-doubienne. Elle a une sœur jumelle, leur relation influencera beaucoup son rapport au monde, tout comme ses problématiques de santé physique et mentale. Après une année de prépa à l’école d’art Gérard Jacot de Belfort, elle obtient son DNAP à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon en 2016. Tournée vers le volume aux débuts de ses recherches plastiques, elle se recentre par la suite sur le dessin, son médium de prédilection, qu’elle pratique depuis l’âge de 5 ans. Son travail est indissociable de sa vie, dans le sillon des «mythologies personnelles»; il s’articule autour de la thématique du corps, entre intériorité et extériorité, intime et extime, convoquant un imaginaire à la fois médical et domestique, donnant à voir un malaise, un décalage, une cruauté latente

Détails

Date:
18 septembre
Heure :
6:30 pm