Les riches sont-ils des bouc-émissaires idéaux, une cible facilement identifiable et simple à appréhender dans une période de mondialisation malheureuse, d’inflation, de baisse du pouvoir d’achat, de creusement des inégalités, d’incertitude sur l’avenir, de faillite des institutions démocratiques, de dérive oligarchique du pouvoir, ou bien le sentiment anti-riche est-il justifié, et moralement justifié ? Les riches sont-ils de mauvaises personnes, ou bien les effets de leurs actions doivent-ils être distingués des conditions et des effets objectifs de leurs possessions et de leur position sociale ? La haine des riches peut-elle être vue comme un sentiment moral, ou bien est-ce seulement de la jalousie mal placée, un malheureux trait culturel hérité de la Révolution française ? Avons-nous un devoir moral d’empêcher nos semblables de devenir riches ou bien est-ce un tort de priver une personne de la liberté de pouvoir l’être ? L’aversion envers les riches est-elle la même chose que l’aversion envers la richesse en tant que telle ?

Vous êtes cordialement invités à venir en débattre à l’Interstice le mercredi 26 avril à partir de 18h !